Hernies ombilicales

Leur traitement nécessite la mise en place d’une prothèse car le risque de récidive en son absence est de 75 % ! Comme pour les hernies inguinales, notre traitement repose dans 95 % des cas par la mise en place de la prothèse par cœlioscopie. Les avantages, par rapport une ouverture, sont : une meilleure exploration de la paroi abdominale, une meilleure mise en place de la prothèse parfaitement étalée en particulier chez les patients obèses, un risque infectieux plus faible, des suites opératoires plus simples et moins douloureuses.

L’intervention peut-être pratiquée en ambulatoire. Il est important d’avertir le patient du risque de conversion, c’est à dire d’ouverture, en cas de difficultés ou de complications exceptionnelles.

Hernies ombilicales

Consultation

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Horaires de consultation

Mardi 9h - 17h
Mercredi 14h - 17h
Vendredi 9h - 17h

Clinique du parc

9 bis rue de la Piot
42 276-St Priest en Jarez

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Technique

Anesthésie Générale.

Principe : la prothèse est placée en arrière des muscles et du  péritoine, membrane qui recouvre tous les muscles et les viscères abdominaux.

  • Une prothèse spéciale est nécessaire pour éviter au maximum les risques d’adhérences de l’intestin qui pourrait avoir comme conséquence une occlusion voir un abcès ou une péritonite. (moins de 1 % des cas)
  • Il est nécessaire de pratiquer 3 incisions : une de 10 mm pour l’optique et le passage de la prothèse, les deux autres de 5 mm pour les instruments. Nous ne réalisons pas la technique dite « one trocart » ou avec un seul trocart car le faible bénéfice esthétique est effacé par un risque plus élevé d’éventration sur l’orifice du trocart  et surtout une perte de sécurité.
  • La prothèse est fixée  par des agrafes qui se résorbent ou non (en titane) (ce qui n’empêche pas de passer les contrôles des douanes !)
  • Habituellement,  il n’y a pas de drain
  • La réparation est solide dés la sortie du bloc opératoire
  • Dans certains cas, l’existence d’adhérences ou l’apparition d’une complication  peuvent faire renoncer à la coelioscopie, et réaliser une laparotomie

L’intervention est habituellement réalisée en AMBULATOIRE si le patient remplit les conditions nécessaires.

Suites opératoires
  • le patient bénéficie de calmants, éventuellement mais non systématiquement un traitement préventif des phlébites
  • les plaies peuvent être laissées à l’air libre, sinon les fils sont à enlever au 8ème jour post-opératoire
  • les douches sont possibles dés le premier jour avec ou sans pansement : l’eau est propre !
  • l’arrêt de travail est variable 0 jour à 3 semaines maximum sauf pour de rares cas douloureux (2 %)
  • le patient est revu en consultation à 8 jours et 1 mois
Reprise d’activité immédiate

Principe : dés la pose de la prothèse, c’est à dire dés la sortie de salle d’opération la hernie est guérie et la prothèse bien amarrée ne risque pas de bouger il est donc possible de reprendre une vie normale dès le lendemain de l’intervention :

  • se déplacer, conduire reprendre une vie active. La reprise du sport dépend uniquement de la douleur ressentie ou de la gêne. Il n’y a pas de règle, chacun est particulier. Le seul facteur limitant est la douleur en générale faible
  • Il n’y a pas de limitation d’effort en effet le fait de se mobiliser, d’uriner, d’aller à la selle ou de tousser voire de vomir entraîne des efforts considérables souvent plus forts que ceux de la vie courante, c’est d’ailleurs lors d’effort de toux que surviennent souvent les hernies
Complications

Des complications peuvent survenir comme après toute intervention chirurgicale.

1 – Les complications minimes et sans conséquence, non alarmantes  qui n’empêchent pas de reprendre une vie et une activité normale :

  • une petite distension du ventre liée à l’injection de C02 et à la dissection
  • des douleurs à l’épaule liées aussi aux gaz utilisés pour la laparoscopie
  • l’apparition d’une grosseur à la place de la hernie est fréquente et correspond à un hématome qui se loge dans l’espace libre laissé par la hernie sous la peau Il disparaîtra en 3 semaines. Cette grosseur ne correspond pas à une récidive précoce qui est exceptionnelle et qui serait en générale très douloureuse
  • un hématome au niveau des cicatrices, il disparaîtra spontanément
  • une douleur localisée sur la paroi est toujours possible
Malgré ces quelques petites complications minimes  la plus part des patients revus à la consultation de la première semaine après l’opération ont repris une vie normale ou peuvent reprendre une vie normale qu’il n’ose pas recommencée, mal conseillé par leur environnement qui leur dit « qu’il ne faut  surtout pas faire d’effort » ce qui est complètement stupide puisque par définition on fait des efforts parfois très violents dans la vie quotidienne pour aller à la selle, uriner, en cas de toux ou de vomissements, efforts  souvent plus violents que ceux de la vie active !!!! . Il faut  alors insister et répéter que le patient peut faire tout ce qu’il veut quelques soit l’effort s’il n’a pas de douleur (dans la très grande majorité des cas !).

2 – Les complications graves exceptionnelles (moins de  1 %) qui doivent entraîner une hospitalisation en urgence ou semi urgence :

  • toute douleur très importante non calmée par le traitement prescrit, traduit souvent un début de complication
  • des vomissements répétés
  • un arrêt du transit intestinal
  • des malaises, une pâleur importante
  • l’impossibilité d’uriner
  • la présence d’une température élevée
  • un gros hématome

la liste des complications n’est pas exhaustive

<tdstyle= »color: #00b5d3; »>si globalement les suites opératoires sont simples dans 98 % des cas il est de rares cas (1 à 2 %) de patients qui présentent des douleurs très importantes difficiles à calmées qui peuvent entraînées un arrêt d’activité de plus d’un mois. IL peut s’agir soit d’un nerf qui a été touché pendant l’intervention soit d’un gros hématome profond.

Au long cours
  • Il n’y a pas de suivi, bien entendu en cas de problème il est toujours conseillé de revoir son chirurgien
  • Le risque de récidive est évalué à environ 2 % à 2 ans
  • Le risque de rejet qui est en faite une infection de la prothèse est  exceptionnel, le risque d’occlusion ou de péritonite lié à la prothèse est toujours possible mais est devenu très rare grâce aux prothèses spéciales utilisées

Par contre il est important de signaler que le patient a une prothèse au niveau de l’ombilic s’il doit se faire opérer de l’abdomen pour une autre maladie.

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